14/08/2008

Où on voit des militaires français distribuer des armes aux gendarmes rwandais, après le génocide.

Revue de la légion étrangère Képi blanc (No 549, octobre 1994)

L’amiral Jacques Lanxade qui était chef d'État-Major des Armées en 1994, a déclaré qu'il ne savait pas que les Tutsi étaient massacrés, dès le 7 avril 1994, du seul fait qu’ils étaient Tutsi : « Amaryllis avait pour objet d'évacuer les Français et plus largement les ressortissants étrangers de Kigali dans une période d'extrême tension, mais il n'y avait à ce moment là aucune indication (de massacres) » RTL, 07/08/2008

J’imagine que les Légionnaires français des C.R.A.P. (Commandos de Recherche et d'Action dans la Profondeur) du
2ème Régiment étranger de parachutistes ne savaient pas, en juillet 1994, que les gendarmes rwandais à qui ils distribuaient des armes, avaient participé largement à l’extermination des Tutsi (« Après avoir orchestré les premières tueries dans la capitale et dans d’autres centres urbains, les soldats et les gendarmes dirigèrent tous les massacres de grande ampleur perpétrés dans le pays. » Aucun témoin ne doit survivre, page 14, Human Right Watch.)

L’Armée française était-elle à ce point aussi sous-informée ?

A télécharger : LA LEGION AU RUANDA - KEPI BLANC - OCTOBRE 1994